Dans un monde marqué par la multiplicité et l’imbrication des menaces (expansion du terrorisme, attaques numériques, actions subversives), la France ne cesse de s’adapter et de renforcer ses dispositifs de protection. La sûreté au sein du monde professionnel, qui a pour objectif de garantir la protection des collaborateurs et des biens, est aujourd’hui un véritable enjeu pour les dirigeants.
La sûreté représente l’ensemble des mesures visant à se protéger contre tout acte de malveillance à l’encontre du patrimoine humain, matériel et immatériel. Elle permet d’anticiper, de détecter et de protéger contre les menaces. Elle se distingue de la sécurité, particulièrement normée et qui englobe les mesures visant à se protéger des faits accidentels. Les actes de malveillance touchent toutes les sociétés, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité.
Alors que la culture de sûreté est abordée dès le plus jeune âge dans les pays anglo-saxons, la situation est bien différente dans l’hexagone où le manque de normalisation du secteur est prégnant.
Actuellement, le cadre législatif français, renforcé par la jurisprudence, fait état des obligations générales de sécurité de l’employeur vis-à-vis de ses salariés. Les règles relatives au devoir de protection, prises en compte par le Code du Travail de 1910, sont mises en place par le Code de la sécurité sociale, qui s’adonne à définir les risques liés à l’environnement professionnel. Le Code du travail quant à lui, formule les mesures spécifiques à instaurer dans le cadre de l’obligation de sécurité et de sûreté des employés. Ces mesures concernent la prévention des risques, l’information et la formation ainsi que la mise en œuvre d’une organisation et de procédures dédiées. Cependant, deux décisions jurisprudentielles ont nuancé l’obligation de résultat de l’employeur. Ces dernières privilégient l’obligation de moyens renforcée, au détriment de l’obligation de résultat de l’employeur : cela signifie que ce dernier doit être en capacité de démontrer qu’il a mis en œuvre des moyens de sûreté et de sécurité en faveur de ses collaborateurs.
Face aux multiples menaces de malveillances auxquelles font face les organisations et entreprises, il devient donc primordial d’anticiper et de maîtriser les risques de malveillance afin d’en limiter les conséquences.
Toute structure, publique ou privée, quelle que soit sa taille ou son activité, est une cible potentielle d’acte de malveillance. En effet, alors que les menaces sont aujourd’hui polymorphes, les organisations sont confrontées à une multitude de risques, visant leurs collaborateurs, leurs sites et leurs activités.
Le droit français fait de l’obligation de sécurité une norme pour les employeurs, qui peuvent voir leur responsabilité engagée en cas de non-respect de celle-ci, pouvant entraîner des conséquences relativement lourdes. Pour autant, on se rend compte que la France souffre d’un déficit de sensibilisation face aux risques de malveillance. En effet, ceux auxquels peuvent être confrontées les organisations sont parfois anxiogènes, d’où la difficulté d’évoquer et d’appréhender le sujet avec ses collaborateurs.
La liste des atteintes possibles à la sûreté d’un organisme s’est enrichie au gré de la multiplication des échanges, et donc, des risques inhérents. Les menaces sont traditionnellement réparties en trois catégories :
Sensibiliser et responsabiliserses collaborateurs sur les valeurs, la dynamique et les idéaux que l’on souhaite transmettre s’avère alors indispensable. Les organisations qui assimilent cette dimension de sûreté sont généralement celles qui ont déjà vécu des événements mettant en péril leurs collaborateurs et leur activité. L’élaboration d’une véritable stratégie de sûreté permet de prévenir, de répondre et de réduire les risques encourus. Sa mise en place dépend des efforts communs et coordonnés, à la fois des dirigeants et du personnel.
Cette stratégie de sûreté devra reposer sur un corpus de bonnes pratiques, à adapter selon la taille et l’activité de l’organisme en question.
Dans ce contexte, un nombre grandissant d’entreprises et organisations ont compris l’importance que revêt la sûreté, et qu’elle pouvait constituer à la fois un vecteur d’image (rassurer les collaborateurs en interne et les clients en externe) et de compétitivité (éviter les pertes d’informations sensibles ou améliorer le positionnement de l’entreprise face à la concurrence), assurant ainsi leur pérennité.
Au même titre que la sécurité, les entreprises ont donc tout intérêt à mettre en place une organisation permettant de prévenir les risques de sûreté.
Les conseillers ou experts sûreté évoluant au sein de sociétés de sécurité privée, à l’instar de Fiducial Sécurité, sont formés à l’analyse des risques, à l’évaluation des menaces, à la compréhension des besoins clients, ainsi qu’à la maîtrise des notions de sûreté technologique, humaine et organisationnelle.
Pour ces personnels, anticiper et gérer une crise fait partie intégrante du management de la sûreté. L'anticipation consiste à envisager les différents scénarii et à lister les réponses adéquates au profit des clients, et ce, dans un objectif d’amélioration continue.
Chaque organisation peut alors structurer sa sûreté en fonction de son domaine d’activité, de son périmètre géographique opérationnel ainsi que de sa culture interne. Au-delà des simples questions d’organigramme, c’est la manière dont la fonction sûreté s’exerce au sein d’une organisation qui va garantir la capacité de celle-ci à faire face aux menaces diverses et à affronter les situations de crise.
En raison de cette complexification croissante du contexte sécuritaire et d’une volonté d’offrir la réponse la plus adaptée aux besoins et exigences des clients, Fiducial Sécurité a consolidé son expertise en renforçant sa Cellule Sûreté, dont les missions sont de nature à couvrir l’ensemble de la thématique sûreté, tout en permettant l’évolution des métiers de la sécurité. Cette cellule est amenée à accompagner, sensibiliser et responsabiliser les collaborateurs Fiducial Sécurité ainsi que les clients sur les différentes menaces, via diverses prestations.
De manière positive et ambitieuse, de plus en plus de structures professionnelles et de dirigeants démontrent aujourd’hui une évolution des consciences : la sûreté est davantage considérée comme un investissement nécessaire pour protéger les collaborateurs et les actifs de l’organisation, devenant ainsi source de compétitivité, dans un monde de plus en plus concurrentiel.
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